"As minhas palavras têm memórias ____________das palavras com que me penso, e é sempre tenso _________o momento do mistério inquietante de me escrever"
domingo, 23 de agosto de 2015
Le Figarofr"
États-Unis: il voulait attaquer la Maison-Blanche avec une arme à rayons X
HOME ACTUALITE INTERNATIONAL
Par Antoine Sillières
Mis à jour le 21/08/2015 à 12:54
Publié le 20/08/2015 à 20:25
Un Américain de 51 ans est jugé depuis lundi près de New York pour avoir voulu utiliser une arme expérimentale afin «d'éliminer les ennemis d'Israël». Cet adepte du Ku Klux Klan risque quinze ans de prison.
PUBLICITÉ
Ordinateurs portablesRetrouvez les meilleurs prix pendant les soldes !J'en profite
1/5
Comme un remake de Mississippi Burning et de Star Wars. Membre du Ku Klux Klan (KKK), Glendon Scott Crawford est actuellement jugé aux États-Unis pour détention d'une arme à rayons X avec laquelle il projetait de tuer des musulmans et d'attaquer la Maison-Blanche. Originaire de Providence dans le comté de Saratoga, cet ancien employé de General Electric a fabriqué de ses mains un dispositif expérimental surnommé «Hiroshima au bout du doigt». Le caractère silencieux de cette arme à rayons X devait éviter à son inventeur de se faire remarquer.
Arrêté en 2013, Glendon Scott Crawford est poursuivi pour trois chefs d'accusation: divulgation d'information à propos d'une arme de destruction massive, usage d'une arme de destruction massive et production, réception, possession et usage d'un système de dispersion radiologique, comme le précise le site britannique Daily Express.
À la mi-avril 2012, l'homme, aujourd'hui âgé de 51 ans, avait contacté deux associations juives pour leur expliquer son objectif, pensant bénéficier de leur collaboration. Assistante administrative à la Congrégation de Gates of Heaven, Kathryn Laws se souvient, auprès de l'Albany Times Union, d'une «personne instable» qui lui a proposé de se servir de sa technologie afin «d'éliminer les ennemis d'Israël». L'homme se rend ensuite à la Fédération juive du nord-est de New York, où il réitère sa proposition. Les membres de la fédération alertent le FBI. Une enquête de plusieurs mois est lancée, avec l'aide d'informateurs qui travaillent sous couverture, et d'écoutes téléphoniques.
L'islam, «une maladie de l'ADN humain»
Crawford sera finalement arrêté en juin 2013, après treize mois d'investigation, aux côtés d'Eric Freight, un ingénieur en logiciel informatique qui l'aurait aidé à se procurer du matériel, précise leNew York Daily. Retrouvé dans le coffre de sa camionnette, le canon à rayon X de Crawford devait lui permettre «d'éradiquer les musulmans en silence», selon les procureurs fédéraux. Lors d'une conversation téléphonique, interceptée par le FBI, il avait émis l'hypothèse de cacher son arme dans des camion de viande hallal, explique Vice News. D'après l'accusation, Crawford avait prévu de cibler une mosquée à Albany, une école musulmane à Colonie, dans l'État de New York, ainsi que la Maison-Blanche, à Washington.
Dans les enregistrement du FBI, où il évoque les «chevaliers» du Ku Klux Klan, l'accusé définit l'islam comme «une maladie de l'ADN humain». Si l'organisation suprématiste blanche, fondée le 24 décembre 1865, a officiellement disparu depuis 1944, des réminiscences sous forme de groupuscules demeurent. Au cours de l'enquête, Crawford a d'ailleurs présenté une carte du KKK à un membre du FBI infiltré. Maître Kevin Luibrand a précisé que son client, un théoricien du complot «aux fortes convictions politiques», craignait pour l'Amérique après les attentats terroristes qui avaient frappé l'Europe en 2012 et 2013. Crawford pensait que son arme pouvait être un moyen de défense contre le terrorisme, d'après maître Luibrand, cité par l'Albany Times Union.
Le canon n'a jamais été opérationnel
Le quinquagénaire a plaidé non-coupable, son avocat invoquant qu'en l'absence de l'aide des services secrets, Crawford n'aurait jamais eu accès aux composants nécessaires à la fabrication de son engin de mort, rapporte le New York Daily. Eric Freight, l'informaticien, a été reconnu coupable il y a déjà un an pour avoir fourni un soutien matériel à une entreprise terroriste.
Mais à en croire les agents du FBI, le dispositif n'a jamais été fonctionnel et personne n'a été en danger. La faisabilité même de la «machine à rayons mortels» paraît difficilement envisageable. C'est aussi l'avis du docteur Fred Mettler, délégué américain au Comité scientifique sur les effets des radiations atomiques de l'ONU. S'il reconnaît qu'il est possible de diriger des radiations en rayons, comme c'est le cas dans certains traitements contre le cancer, le spécialiste note que ce type de dispositif induit l'exposition prolongée des victimes, comme le relate le Huffington Post. Un tel dispositif nécessite par ailleurs une source d'énergie électrique importante, difficilement transportable à l'arrière d'une camionnette.
Subscrever:
Enviar feedback (Atom)
Sem comentários:
Enviar um comentário