quarta-feira, 2 de março de 2016

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Sarkozy : «Je n'ai jamais senti une telle colère dans le pays»
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Par Arthur Berdah
Mis à jour le 02/03/2016 à 13:09
Publié le 02/03/2016 à 07:56




LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Dans une interview accordée au Parisien-Aujourd'hui en France, le président des Républicains revient sur le climat social actuel. Crise agricole, loi El Khomri... «Il n'y a plus ni cap ni capitaine», déplore-t-il au sujet de l'exécutif.
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Il avait déjà déploré une «chienlit généralisée» en France. Cette fois, Nicolas Sarkozy va plus loin. Tandis qu'il se rendra ce mercredi au Salon international de l'agriculture, le président des Républicains (LR) a accordé une interview auParisien-Aujourd'hui en France dans laquelle il revient sur le climat social actuel. «Je n'ai jamais senti une telle colère dans le pays», s'inquiète-t-il, évoquant pêle-mêle la crise agricole, la colère des taxis, et la fronde politique et citoyenne suscitée par le projet de réforme du droit du travail.

«Voilà le résultat des mensonges de la campagne de François Hollande. Il n'y a pas une seule catégorie de Français qui ne se sente pas trahie! Chaque semaine nous apporte une illustratration de ces tergiversations et de ces reniements. Reniement sur le nucléaire (...), tergiversations avec le projet de loi El Khomri (...). Les uns disent rouge, les autres disent blanc, le président ne dit rien et commande rapport sur rapport pour accompagner le report», assène l'ancien chef de l'État.
«Heureusement, l'alternance aura lieu dans un an!»

Inquiet de voir l'état dans lequel l'avant-projet de loi Travail ressortira du «tamis des divisions internes de la gauche», le patron de Vaugirard prophétise: «À l'arrivée, la montagne accouchera, comme d'habitude, d'une souris». «A-t-on déjà vu un gouvernement reporter pour sauter plus haut? Quand on commence à reculer sur un texte, ce n'est pas bon signe!», anticipe-t-il encore, citant le projet de révision constitutionnelle. «En cinq ans, je n'ai jamais retiré un texte devant la rue», se félicite-t-il enfin.

De même, et alors que le scénario d'un changement éventuel de premier ministre ne cesse de gagner du terrain en coulisses, Nicolas Sarkozy prévient: «En regardant Manuel Valls et Emmanuel Macron, je me demande combien de temps ils vont tenir en faisant le contraire de ce qu'ils annoncent. Il n'y a plus ni cap ni capitaine. (...) Heureusement, l'alternance aura lieu dans un an! Ça renforce pour notre famille politique le devoir de tout dire avant les élections pour être en mesure de toute faire après», conclut-il.
Primaire: vers une déclaration de candidature «autour de l'été»



Il a récemment multiplié les signaux en vue d'une candidature. Après avoir doté son micro-parti d'une association de financement la semaine dernière, Nicolas Sarkozy s'est rendu à une réunion organisée par ses soutiens pour la première fois mardi. Est-ce à dire pour autant qu'il souhaite accélérer son calendrier? «Prévoir n'est pas décider...», balaie-t-il mystérieusement ce mercredi. «Pourquoi cette agitation? Les primaires commencent le 9 septembre (date de fin des candidatures, ndlr) et se terminent le 27 novembre (date du second tour, ndlr)». «Je ne pense pas manquer au débat des primaires, il y a chaque jour de nouveaux candidats», glisse-t-il encore, tandis que huit personnalités sont déjà sur la ligne de départ. Quant à lui, il estime que le bon moment pour se déclarer officiellement candidat à cette compétition interne sera «autour de l'été». Le rendez-vous est pris.

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