sexta-feira, 2 de outubro de 2015

Du "Le Figaro.fr"...


«Appel des 100» : Cambadélis cherche-t-il à faire du Mitterrand ?
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Par Arthur Berdah
Mis à jour le 02/10/2015 à 12:14
Publié le 02/10/2015 à 12:13




LE SCAN POLITIQUE - L'initiative du patron de Solférino, qui veut une «alliance populaire» réunissant les forces de gauche non radicale, n'est pas sans rappeler le congrès d'Épinay qui a vu naître le Parti socialiste en 1971.
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«Le PS est moribond, le parti d'Épinay est mort». Développée dans les colonnes du FigaroVox par Laurent Bouvet, le directeur de l'Observatoire de la vie politique (Ovipol) à la Fondation Jean-Jaurès, cette analyse ne semble pas totalement étrangère à Jean-Christophe Cambadélis. Le premier secrétaire du Parti socialiste n'a effectivement eu de cesse, depuis qu'il en a pris la tête, de répéter les critiques à l'égard de sa formation politique et multiplier les gestes d'ouverture à l'adresse de sa gauche.

Dernier exemple en date: sa volonté de lancer un «appel des 100» afin de réunir les forces de la gauche non radicale autour de valeurs «réformistes, écologistes, socialistes et européistes». Une énième initiative d'ouverture qui, si elle semble sans risque, n'est pas sans rappeler la démarche entreprise par François Mitterrand en son temps. Entré par la droite au Parti socialiste en 1971, le jeune adhérent avait alors profité du congrès d'Épinay pour s'imposer comme le chef de file de la gauche non communiste.
S'imposer un jour comme le candidat naturel de son camp

C'est fort de cette victoire que le nouveau premier secrétaire du PS avait ensuite lancé sa stratégie d'élargissement,aboutissant au fameux «Programme commun» PS-PCF dès 1972. Le tout pour finalement atteindre l'investiture suprême et devenir le premier président socialiste de la Ve République le 10 mai 1981. Un véritable parcours sans faute qui ne laisse pas Jean-Christophe Cambadélis de marbre, tant le député de Paris se rêve en artisan de la réunification d'une gauche de nouveau en lambeaux.

Est-ce à dire pour autant que l'ancien trotskyste pourrait aller jusqu'à manœuvrer contre François Hollande et supplanter sa candidature en 2017? L'hypothèse semble peu plausible, d'autant que le parlementaire aurait fait du soutien au chef de l'État une condition sine qua non de l'adhésion à «l'alliance populaire» qu'il entend construire. Rien n'indique en revanche qu'il n'espère pas s'en attirer les grâces et s'imposer comme le candidat naturel de son camp. Avec 2022 en ligne de mire?

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