"As minhas palavras têm memórias ____________das palavras com que me penso, e é sempre tenso _________o momento do mistério inquietante de me escrever"
quarta-feira, 2 de setembro de 2015
Hollande regrette d'avoir supprimé la «TVA Sarkozy»
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Par AFP, AP, Reuters Agences , Marc de Boni
Mis à jour le 02/09/2015 à 17:02
Publié le 01/09/2015 à 18:55
LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Dans un ouvrage d'une journaliste du Monde à paraître, le chef de l'État livre un regard critique sur ses dernières années à l'Élysée. Il y dresse notamment une sorte d'inventaire de ses renoncements, ses erreurs et de ses errements.
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Certains, du côté des Républicains, réclament encore l'inventaire du quinquennat de Nicolas Sarkozy. François Hollande, lui, semble avoir pris les devants. Et le président se charge lui-même de cette tâche ingrate, comme on le découvre dans le livre de la journaliste du Monde Françoise Fressoz Le stage est fini (Albin-Michel), dont les bonnes feuilles sont reprises dans L'Express et par l'AFP. Le président s'y livre à un étonnant exercice de confidences.
Son regret? Avoir abrogé dès les premiers mois de son quinquennat la hausse de TVA projetée par Nicolas Sarkozy. S'il pouvait rejouer le passé, François Hollande«ne serai(t) pas allé aussi loin». «J'aurais gardé l'augmentation de la TVA décidée par Nicolas Sarkozy pour boucler le budget qu'il nous avait laissé». «On paie souvent la première loi de finances rectificative», relève-t-il encore. «Pour Sarkozy, c'était la loi travail, emploi, pouvoir d'achat (loi TEPA, ndlr) interprétée comme un cadeau fiscal» et qu'il «a payée tout son quinquennat». «Nous, on a payé les 11 milliards d'impôts nouveaux levés à notre arrivée», semble-t-il encore regretter.
«Sarkozy est le candidat le moins rassembleur du pays»
«J'ai engagé des réformes qui ne sont pas toutes de gauche mais qui servent l'intérêt général», confie-t-il encore. «J'ai fait le pari que la gauche était devenue mature, que, minoritaire dans le pays, elle serait capable de comprendre qu'elle devrait faire bloc pour gouverner; mon constat, c'est qu'une partie de la gauche ne l'admet pas», ajoute-t-il, selon des extraits transmis par l'éditeur du livre.
Quitte à fâcher encore sa gauche, le président assume pleinement son choix «le plus lourd», celui de n'avoir pas tenu l'une des principales promesses de sa campagne de 2012: la renégociation du traité européen. «La rupture avec la majorité intervient là, pas plus tard», analyse-t-il. Avant se justifier: «J'ai accepté le traité pour situer la France au coeur de l'Europe et non en marge». «Qu'est-ce que ça aurait changé? Je n'aurais obtenu aucun gain sur le plan budgétaire, j'aurais créé une déstabilisation dans la zone euro, j'aurais suscité une marginalisation de la France», se défend-t-il encore.
François Hollande se félicite de quelques réussites, comme d'avoir réalisé «beaucoup plus de réformes de structure» que ses prédécesseurs. Il se réjouit également de «l'absence de mouvement social majeur», tout en constatant que «le mécontentement est passé par les urnes». «On est le pays où on parle le plus de réforme et on en fait le moins», commente le président, qui juge que «le sang, la sueur et les larmes, ça ne marche pas». «Depuis Raymond Barre en 1976 (...) les gens disent ‘on a déjà donné, on n'a plus de sang, on n'a plus de sueur, on n'a plus de larmes', donc ça n'opère plus (...) Ce n'est pas parce qu'on ne dramatise pas qu'on ne réforme pas», assure encore le chef de l'Etat, dans une pique cachée Nicolas Sarkozy. Au sujet de son prédécesseur, justement, François Hollande n'est pas tendre: «Il mobilise très bien son camp, mais il est le candidat le moins rassembleur du pays».
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