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sexta-feira, 18 de setembro de 2015
DANS "Le Figaro.fr"
Maréchal-Le Pen molestée, local parisien ciblé... Campagne sous tension au FN
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Par Arthur Berdah
Mis à jour le 18/09/2015 à 16:54
Publié le 18/09/2015 à 13:40
LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Les candidats têtes de liste du Front national en Paca et en Île-de-France ont tous deux été visés, plus ou moins directement, dans la journée de jeudi. Des plaintes ont d'ores et déjà été déposées.
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La campagne vient de franchir un nouveau palier. Tandis que les régionales approchent à grand pas et que le ton se muscle entre les différents candidats, les têtes de liste du Front national en Île-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) ont tous deux été visés dans la journée de jeudi. Le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, a vu sa permanence parisienne prise pour cible en plein après-midi, tandis que la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a été molestée dans la soirée à Guillestre (Hautes-Alpes).
À Paris, dans le XIIIe arrondissement, le local du candidat francilien été pris pour cible: de l'essence et des menaces ont été déposées dans une boîte aux lettres. «Insécurité à son comble», a immédiatement dénoncé Wallerand de Saint-Just sur Twitter. «Je pense que cet acte est révélateur d'une extrême-gauche qui instrumentalise les clandestins et qui veut réagir par la violence à des prises de position politiques. Évidemment, je le regrette», déplore-t-il auprès du Scan. «On a déposé plainte, mais on les attend de pied ferme», lance-t-il.
Le service d'ordre «frappé, griffé, mordu et poussé à terre», selon Maréchal-Le Pen
Un peu plus tard, c'est dans le sud de la France qu'une autre tête d'affiche du FN a été la cible de violences. Marion Maréchal-Le Pen a été prise à partie à la sortie d'une réunion. «Crachats, insultes, jets d'eau et de projectiles»... La parlementaire, qui s'est fendue d'une lettre ouverte à Bernard Cazeneuve, a dû essuyer l'assaut d'une quinzaine d'opposants tandis qu'elle regagnait son véhicule. La séquence d'un peu plus d'une minute, captée par les caméras de D!CI TV, est à retrouver en vidéo.
Dans son courrier au ministre de l'Intérieur, la benjamine de l'Assemblée rapporte que certains membres de son service d'ordre ont été «frappés, griffés, mordus et poussés à terre. (...) Nos voitures ont également été dégradées», ajoute-t-elle. Avant de pointer la responsabilité de la municipalité écologiste locale, à l'origine selon elle du contre-rassemblement. «Comptez-vous dorénavant vous assurer de la sécurité de nos responsables politiques ou allez-vous laisser vos amis politiques pratiquer l'intimidation dans l'impunité la plus totale?»
«J'ai déposé plainte contre X pour menace de mort et dégradations de biens privés ainsi que pour manquement grave aux responsabilités d'ordre public de sécurité et de salubrité à l'encontre du maire», a annoncé à l'AFP Amaury Navarranne, tête de liste FN aux élections régionales dans les Hautes-Alpes. L'édile, elle, évoque une «bousculade» dans Libération. «Mais aucun crachat, pas de coups ni de blessures, encore moins de barre de fer», se défend-t-elle encore.
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